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Journal

Brèves

  • Les pénuries de médicaments en hausse en 2023

    Selon un bilan dressé par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le 26 janvier, près de 5 000 signalements pour ruptures de stocks de médicaments ont été relevés en 2023, soit une augmentation des signalements de 31 % sur 1 an et de 128 % sur 2 ans. L’ANSM indique cependant que les choses s’améliorent progressivement s’agissant de l’approvisionnement en amoxicilline et veut y voir les premiers effets de la charte signée entre les industriels et les pharmaciens en novembre dernier appelant à plus de transparence sur les stocks.

  • De nouvelles prérogatives pour les pharmaciens

    Depuis le 1er janvier, en application de la dernière loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), les pharmaciens sont autorisés à délivrer directement aux patients de la fosfomycine en cas de cystite et de l’amoxicilline en cas d’angine, après avoir vérifié l’origine bactérienne de la maladie par un TROD. Par ailleurs, dans quatre régions métropolitaines, les pharmaciens sont désormais autorisés à prendre en charge certaines pathologies bénignes, à savoir les conjonctivites, les petites plaies, les piqûres de tiques et les brûlures superficielles. L’objectif est d’éviter les consultations et les passages aux urgences inutiles.

  • Marseille : le projet de salle de shoot abandonné

    Destinée à ouvrir en début d’année 2024, la halte Soins Addiction de Marseille devait devenir la troisième salle de shoot accueillant des toxicomanes en France, après celle de Paris et de Strasbourg. Mais le projet a finalement été abandonné par le conseil municipal de la cité phocéenne au dernier moment le 17 janvier. En cause : le veto du gouvernement et la forte opposition des riverains à ce projet, qui devait être mis en place en plein cœur de la ville à quelques centaines de mètres de la Cannebière. Ces dernières années, tous les projets d’élaboration de salles de shoot ont échoué en France.

  • Les PADHUE recalés aux EVC autorisés à exercer provisoirement

    Après une période de transition de plusieurs années où ils pouvaient être régularisés sur dossier, les praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) doivent désormais passer un concours, les épreuves de vérifications des connaissances (EVC) pour être autorisés à exercer en France. Problème : ces examens se sont montrés bien trop sélectifs et ce sont désormais des milliers de médecins étrangers qui ne sont plus autorisés à exercer. Devant l’ampleur du problème, le gouvernement a décidé le 22 janvier d’autoriser provisoirement ces médecins étrangers à exercer, en attendant une solution plus définitive à ce problème.

  • L’hydroxychloroquine responsable de 17 000 morts en 2020 ?

    Des chercheurs des Hospices civils de Lyon (HCL) ont voulu savoir quelles avaient été les conséquences sanitaires de la prescription d’hydroxychloroquine (HCQ) à un grand nombre de patients atteints de la Covid-19 dans plusieurs pays occidentaux au printemps 2020. En raison de la surmortalité induite par le traitement par HCQ, les chercheurs estiment que ces mauvaises prescriptions ont causé la mort d’au moins 17 000 personnes en 2020. Des résultats qui ont été vivement commentés et notamment critiqués par ceux qui, quatre ans après, continuent de défendre le traitement promu par le controversé Pr Didier Raoult.

  • 2023, année noire de la natalité française

    Seulement 678 000 enfants ont vu le jour en 2023 en France, le chiffre le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. Le nombre de naissances est en chute libre depuis 2014, l’année 2022 étant déjà la pire année depuis la guerre. Le taux de fécondité a atteint 1,68 enfant par femme seulement. Très inquiet de la situation, Emmanuel Macron a appelé à un « réarmement démographique » et à la mise en place d’un « grand plan de lutte contre l’infertilité ». On estime que l’infertilité touche environ 3,3 millions de personnes en France, soit un quart des couples et le phénomène est en augmentation, en raison du vieillissement des mères notamment.

  • Les annonces sanitaires du Dr Macron

    Lors de sa grande conférence de presse du 16 janvier, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures dans le domaine de la santé. Le chef de l’État a confirmé la volonté du gouvernement de doubler le montant de la franchise médicale sur les médicaments et les consultations médicales. S’agissant de la médecine libérale, Emmanuel Macron s’est opposé à toute atteinte à la liberté d’installation et a préconisé de prioriser le paiement à la capitation et au forfait sur celui à l’acte. Enfin, le Président de la République a réitéré sa promesse de désengorger les services d’urgences d’ici la fin de l’année.

  • Catherine Vautrin, ministre de la Santé

    Ancienne ministre à la Cohésion sociale sous Jacques Chirac, Catherine Vautrin a été nommée à la tête d’un grand ministère de la Santé et du Travail le 11 janvier. Elle succède à Aurélien Rousseau, qui avait démissionné le 20 décembre dernier à la suite du vote de la loi sur l’immigration et à Agnès Firmin-Le Bodo, qui assurait l’intérim mais qui était impliquée dans une affaire judiciaire. Un ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a été nommé mi-février.