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Néonatologie

Publié le 02 nov 2009Lecture 2 min

Prématurité et symptômes respiratoires au cours des 3 premières années de vie

Dr Julie Perrot
Les avancées considérables de la prise en charge néonatale ces dernières décennies ont modifié le profil épidémiologique et la nature des affections pulmonaires des prématurés. Des équipes australiennes se sont attachées dans ce contexte à préciser chez les enfants nés prématurément la fréquence des symptômes respiratoires au cours des trois premières années de vie, et ont évalué les effets de la dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) néonatale sur la symptomatologie respiratoire.
Trois ans de suivi, par questionnaire, des symptômes respiratoires L’évaluation s’est appuyée sur les réponses à un questionnaire adressé par mail aux parents d’enfants nés à un âge gestationnel inférieur à 32 semaines, entre juillet 1993 et décembre 2003. Ce questionnaire, détaillant les symptômes respiratoires de l’enfant a été envoyé à trois reprises aux parents, lorsque l’enfant était âgé de 1 an, puis 2 ans, enfin à l’occasion de ses 3 ans. Une altération de la santé respiratoire plus marquée en cas de DBP néonatale Les taux de réponse aux questionnaires étaient de 53 % à 1 an, de 28 % à 2 ans et de 18 % à 3 ans. Les données intéressant l’administration d’oxygène étaient disponibles pour 2 414 des 2 634 enfants ayant survécu ; 31 % de ces 2 414 enfants ayant eu une DBP du nouveau-né prématuré. Aux trois âges soumis à analyse, les résultats montrent une fréquence plus élevée de sifflement respiratoire chez les enfants ayant eu une DBP comparativement aux autres : odds ratios [OR]=1,64 à 1 an ; OR=1,96 à 2 ans et OR=1,99 à 3 ans. L’étude révèle aussi, dans le groupe avec DBP, une augmentation de la fréquence de survenue des pneumopathies et des bronchites, ainsi qu’une utilisation accrue de bronchodilatateurs. Les auteurs attirent l’attention sur la fréquence des symptômes respiratoires au cours des trois premières années chez les enfants nés prématurément, fréquence qu’ils trouvent majorée chez les anciens prématurés atteints de DBP en comparaison de ceux non atteints de cette affection respiratoire. Ils associent aux antécédents de DBP néonatale un wheezing persistant tout au long de la période d’étude (OR=2), et relient, en outre, augmentation de l’âge gestationnel et moindre utilisation de bronchodilatateurs (OR=0,85 pour chaque semaine supplémentaire).

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