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Gynécologie

Publié le 19 juin 2008Lecture 2 min

Donner une réserve d’avance réduirait le délai de recours à la contraception d’urgence des adolescentes

Dr Julie Perrot
À l’occasion du 10e congrès de la Société européenne de contraception, des auteurs suédois ont cherché à préciser les effets d’une intervention permettant aux adolescentes de disposer d’une réserve de pilules de contraception d’urgence.
Un essai randomisé contrôlé Ces auteurs ont mené un essai randomisé contrôlé auprès de 420 adolescentes, âgées de 15 à 19 ans, demandant une contraception d’urgence. Après tirage au sort, ces adolescentes ont été réparties en deux groupes : le premier, comptant 214 adolescentes, constituait le groupe avec intervention, le second (n = 206) formait le groupe témoin. Les adolescentes des deux groupes ont reçu la contraception d’urgence demandée, et le groupe avec intervention a reçu, en outre, une dose de réserve de pilules pour contraception d’urgence, des préservatifs et un feuillet d’information.   Un recours plus précoce à la contraception d’urgence après un rapport non protégé Ces groupes d’étude ont été suivis par entretiens téléphoniques, 3 et 6 mois plus tard. Les résultats montrent, chez les adolescentes du groupe avec intervention, une probabilité d’utilisation de la contraception d’urgence multipliée par 2 en comparaison du groupe témoin (24 % versus 13 % ; p = 0,02). Ils révèlent aussi une utilisation plus précoce de cette contraception d’urgence après un rapport non protégé : le délai moyen d’utilisation était de 13,61 h dans le groupe avec intervention, versus 25,47 h dans le groupe témoin (p = 0,007). À l’entretien des 6 mois, des différences significatives intéressant les paramètres « utilisation de la contraception d’urgence » (31 % versus 19 % ; p = 0,01) et « délai moyen d’utilisation » (15,59 h versus 26,38 h ; p= 0,006) persistaient. En revanche, à l’entretien des 3 mois, comme à celui des 6 mois, l’étude n’a pas mis en évidence de différences significatives entre les deux groupes en ce qui concerne l’utilisation régulière d’une contraception hormonale ou de préservatifs. Près de 40 % des adolescentes des deux groupes avaient risqué au moins une fois la grossesse au cours des 6 mois d’étude, mais seule la moitié d’entre elles avait utilisé la contraception d’urgence après ; les adolescentes du groupe avec intervention l'ayant utilisé significativement plus que celles du groupe témoin.

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